Si l’on interrogeait les musulmans de France au sujet de leur plus grand rêve, nul doute que “faire sa hijra” se classerait rapidement en très nette première position. La stigmatisation de l’Islam dans les médias, la discrimination des musulmans dans le secteur de l’emploi, la montée du racisme dans la vie quotidienne : il existe aujourd’hui 1001 raisons de boucler ses valises pour partir en direction d’un pays musulman !
Le hic, c’est que des pays musulmans, il en existe près de 50 ! L’Arabie saoudite, la Turquie, l’Algérie, l’Indonésie, le Maroc ou encore Oman : difficile de s’y retrouver tant les formes de hijras sont nombreuses et variées. Constituée d’une équipe de professionnels enseignants vivant aux quatre coins du globe, IFEME a une vaste expérience des pays musulmans et de leur niveau de vie. Dans les lignes de cet article, on va donc tenter de faire le tri dans vos idées en vous dressant le top 6 des meilleurs pays où faire sa hijra !

N°6 – L’Indonésie : pratiquer sa foi dans un pays exotique, bercé par la tolérance et la sérénité
L’Indonésie a accueilli plus de 10,4 millions de visiteurs étrangers en 2023, soit une augmentation de plus de 110 %. Ces chiffres donnent le tourni et pourtant ils ne sont pas bien étonnants lorsqu’on connait un peu la beauté des paysages du pays. L’Indonésie, c’est entre autres :
- une faune et une flore incroyables : avec plus de 1 530 espèces d’oiseaux, 510 espèces de mammifères, des trésors de coraux insoupçonnés, des rizières en terrasse magnifiques ou encore des fleurs emblématiques, comme la rafflésie
- pas de moins de 16 000 îles : parmi les plus connues on resence l’île de Lombok, avec ses plages de sable blanc, ou encore l’île de Java avec sa chaîne de montagnes volcaniques
- des parcs nationaux uniques : avec notamment le parc national de la Baie de Canderawasih ou encore le parc national d’Ujung Kulon, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO
- et bien d’autres surprises !
Faire sa hijra en Indonésie vous permet de commencer une nouvelle vie, à l’autre bout du monde et dans un cadre magnifique. Mais attention tout de même ! Derrière ce décor de carte postale se cachent une économie complexe, des opportunités de travail prédéfinies et un système administratif pas toujours facile d’accès. IFEME revient, pour vous, sur chacun de ces points !
L’Indonésie : une puissance économique majeure dans l’Asie du Sud-Est
Faire sa hijra en Indonésie, c’est s’offrir une immersion dans l’une des régions les plus influentes d’Asie, sur le plan économique. L’Indonésie est passée depuis les années 60 d’une économie essentiellement axée sur l’agriculture à une culture de production et d’importation, largement boostée par le boom pétrolier. Le pouvoir d’achat des indonésiens a significativement augmenté. C’est une bonne nouvelle pour les mouhajirins qui peuvent investir ! Selon les dernières études, les trois secteurs économiques les plus importants du pays sont :
- les services (environ 47% du PIB)
- l’industrie (environ 39% du PIB)
- l’agriculture (environ 21 % du PIB).
Parmi les activités économiques les plus intéressantes pour les investisseurs français, on trouve :
- la manufacture
- le tourisme
- l’e-commerce
- le secteur digital
- les infrastructures.
Ces cinq activités ont été identifiées par le gouvernement indonésien comme celles possédant un potentiel de croissance et pouvant apporter des bénéfices à la population locale. Pour vivre et travailler en Indonésie, il faudra obtenir :
- un permis de travail (IMTA)
- un visa de séjour limité (KITAS)
- un permis de sortie multiple (MERP).
La procédure prend entre deux et trois mois à aboutir. Toutefois, si vous êtes un mouhajir salarié, vous serez en mesure d’entrer en Indonésie immédiatement après l’obtention du visa de travail, généralement deux mois après le dépôt de la demande.
Faire sa hijra en Indonésie : la joie de cohabiter avec plus de 225 millions de musulmans
L’Indonésie a tissé un lien profond avec l’Islam. Selon les historiens, la montée de la Parole d’Allah سبحانه و تعالى dans le pays remonterait au 13ᵉ siècle, avec notamment :
- l’arrivée des commerçants arabo-musulmans
- l’activité missionnaire des savants
- la conversion des élites des différents royaumes locaux.
Pas étonnant, qu’aujourd’hui les statistiques sociologiques recensent plus de 225 millions de musulmans dans la société indonésienne. Près de 88 % de la population atteste ainsi être musulmane. Parmi elle, une écrasante majorité de sunnites (99%) et environ un million de chiites (0,5%). Ces derniers étant concentrés autour de Jakarta. Malgré cette forte présence de l’Islam, il est à noter que l’Indonésie n’est pas une république islamique. Officiellement, c’est un pays laïc, dont le gouvernement reconnaît plusieurs religions, telles que :
- l’Islam
- l’hindouisme
- le bouddhisme
- le protestantisme
- le catholicisme, etc.
Faire sa hijra en Indonésie, c’est donc avoir le plaisir de côtoyer des millions de musulmans. Les locaux sont réputés pour leur calme, leur bienveillance et leur respect. Vous pourrez ainsi déguster des plats exotiques et halal puis partir prier à la grande mosquée Baiturrahman à Aceh ou encore à la mosquée de Palembang. Attention, le cadre sur place est à couper le souffle !

N°5 – La Turquie : faire sa hijra dans un pays touristique, qui regorge d’opportunités de travail
La Turquie fait partie de ces pays pleins de charme, d’histoires et d’attractions que l’on doit visiter au moins une fois dans sa vie. Durant l’année 2023, c’est ainsi près de 50 millions de touristes étrangers qui ont foulé les terres de ce pays historique et incontournable. Si vous faites une hijra en Turquie, les belles villes à découvrir ne manqueront pas. En tête de file, on trouve :
- Istanbul : anciennement connue sous le nom de Constantinople, Istanbul est la plus grande ville de Turquie en termes de population. Sa Mosquée Bleue, son Grand bazar et son célèbre parc de Gülhane font d’elle une cité très attractive. La preuve en est, la ville a attiré 17,4 millions de visiteurs étrangers pendant l’année 2023
- Antalya : c’est sans doute la station balnéaire la plus célèbre de la Riviera turque. Dans cette ville animée, les touristes apprécient de contempler les chutes de Düden, les boutiques de TerraCity, le parc de Karaalioglu ou encore la mosquée Yivliminare
- Izmir : classée au troisième rang des villes les plus influentes du pays, Izmir charme les touristes et les locaux par son atmosphère jeune, active et sécurisée. Sur place, on peut par exemple contempler l’Izmir Clock Tower, s’amuser au Kültürpark ou encore déguster une bonne glace au centre commercial MaviBahçe.
La Turquie : un pays musulman avec un coût de la vie moins cher qu’en France
Faire sa hijra en Turquie, c’est s’offrir une immersion dans un pays magnifique et dans lequel le coût de la vie est bien moins cher qu’en Europe. Selon l’organisation Numbeo, la vie en Turquie serait ainsi 52 % moins chère qu’en France. Les taxis sont moins chers à hauteur de 88 %, l’Internet à 57 % et l’électricité à 67 %. Concrètement, s’il vous faut 1500 euros pour vivre à deux en France, 850 euros vous suffiront amplement en Turquie.
Il est à noter que dans cette région du monde, suspendue entre l’Europe et l’Asie, les habitudes de consommation sont différentes de celles que l’on applique en France. Pour faire des économies pendant votre hijra en Turquie, privilégiez :
- les marchés locaux : avec 10 euros, vous pouvez espérer acheter des légumes, des œufs, des fruits, des olives et du fromage. Le prix d’un poulet fermier est aux alentours de 2,5 euros le kilo
- le fournisseur Internet TTNET : avec cette entreprise, vous pourrez accéder à un débit illimité chez vous pour seulement 10 euros par mois
- un suivi clair de votre consommation d’eau et d’électricité : en Turquie, l’eau et l’électricité sont facturées selon la consommation réelle, une fois que l’abonnement (Iskan) est contracté. Pour un couple de deux personnes, il faudra compter 40 euros en moyenne.
Faire sa hijra en Turquie : immersion dans un pays facile d’accès et avec de belles opportunités de travail
Pour rester plus de 90 jours en Turquie, on a besoin d’un permis de résidence (carte de séjour). Ainsi, avant de commencer votre hijra en Turquie, il faudra :
- justifier de minimum 5 000 euros sur un compte bancaire
- avoir une assurance maladie (un peu plus de 600 lires turques/mois chez SGK)
- souscrire à un contrat de location chez le notaire.
En matière d’emploi, la Turquie est un pays plutôt dynamique. Les étrangers doivent avoir un permis de travail pour pouvoir travailler légalement dans le pays. La demande de permis de travail est faite par l’employeur au nom de l’employé. Donc, vous devez d’abord trouver un emploi et avoir un contrat de travail avec un employeur turc pour pouvoir être salarié et faire la hijra avec l’esprit serein.
Les étrangers en Turquie ont le droit de travailler dans de nombreux secteurs d’activité, notamment :
- la gestion
- le marketing
- l’information technique
- la traduction
- les emplois saisonniers dans les hôtels.
Par contre, il est interdit aux mouhajirins de postuler dans certaines professions. Cette interdiction est régie par le Droit international du Travail en Turquie et concerne les secteurs en lien avec :
- la pharmacie
- les soins infirmiers
- la médecine vétérinaire
- le droit.
Vous rêvez de vivre dans une terre d’Islam, mais vous ne savez pas dans quel secteur d’activité travailler sur place ? Avec IFEME, vous pouvez entamer votre hijra en toute sérénité en vous formant aux métiers de l’enseignement. Notre institut accompagne les futurs professeurs et directeurs d’école dans la concrétisation de leurs rêves éducatifs. Pour en savoir plus, rendez-vous juste ICI !

N°4 – Les Émirats arabes unis : faire sa hijra dans un pays riche, à la fiscalité avantageuse
Dans l’inconscient collectif, les Émirats arabes unis sont souvent associés au luxe, aux festivités et à la démesure. Ce postulat s’appuie sans doute sur le fait que son plus grand émirat, Dubaï, se positionne sur un tourisme haut de gamme avec des tours démesurées et un défilé continuel de voitures de luxe. Malgré tout, il est important de rappeler que les UAE ne se limitent pas à Dubaï. Faire sa hijra aux Émirats arabes unis est donc un projet de vie cohérent si on souhaite pratiquer sa foi en toute sérénité.
UAE : zoom sur les sept émirats les plus influents de la planète
Situés au Moyen-Orient, entre le golfe Persique et le golfe d’Oman, les Émirats arabes unis se composent de sept émirats :
- Abou Dabi : la capitale fédérale du pays. On y trouve des lieux très célèbres, comme la magnifique mosquée du Sheikh Zayed et le désert de Liwa
- Ajman : constituée de trois enclaves, la ville est la plus petite des Émirats arabes unis (avec une superficie de 460 kilomètres²). Elle accueille la résidence officielle de l’émir et attire moins de projets que dans le reste du pays
- Charjah : c’est une ville historique, de près de 5 000 ans, et l’un des émirats les plus conservateurs du pays. On trouve sur place des sites archéologiques comme Mileiha ou Fili, très prisés des locaux et des étrangers
- Dubaï : c’est un centre économique et touristique au rayonnement mondial. On y trouve une série de mégaprojets, comme le Burj Khalifa, le Dubaï Mall ou encore la Palm Jumeirah
- Fujaïrah : c’est le seul état situé intégralement sur le golfe d’Oman. Il s’étend sur une superficie de 1 166 km² et son économie locale se base sur les revenus de l’agriculture et de la pêche
- Ras el Khaïmah : composée de deux enclaves, elle possède des frontières avec Oman et tous les autres émirats à l’exception d’Abou Dabi. Sur place, la population compte beaucoup sur les revenus de l’agriculture et l’extraction de fer et de l’or
- Oumm al Qaïwaïn : elle est formée d’un seul tenant, avec une superficie totale qui avoisine les 777 km². Sur place, la population tire essentiellement ses revenus de la vente des dattes et de la pêche. On trouve sur place quelques sites archéologiques comme Hamria et As Sibbiyyah.
Les Émirats arabes unis : le nouvel eldorado des mouhajirins français
Faire sa hijra aux Émirats arabes unis, c’est partir vivre dans une région animée, à la croisée de l’Orient et de l’Occident. L’aéroport international de Dubaï, est le témoin direct de ce carrefour mondial qu’est le pays. On y trouve des destinations multiples et des billets de vol aux tarifs très compétitifs. Proches des villes saintes de La Mecque et Médine, les UAE vous permettent ainsi de faire une Omra en quelques heures de voitures et pour moins de 200 euros / personne si vous prenez le bus. Un argument qui fait mouche, lorsqu’on souhaite s’expatrier pour vivre pleinement sa religion.
L’autre avantage majeur du pays, c’est bien sûr le marché du travail ! Les Émirats arabes unis se composent de plus de 10 millions d’habitants et parmi eux plus de 80 % sont des étrangers. Difficile d’imaginer que dans un pays aussi ouvert et attractif, les opportunités de travail soient une denrée rare. Pour avoir le droit de travailler aux UAE, les étrangers doivent présenter :
- un visa
- un permis de travail.
Pour obtenir ce dernier, il faut avoir une offre d’emploi de la part d’un employeur situé aux Émirats arabes unis et qui va agir en tant que sponsor auprès du ministère des Ressources humaines et de l’Emiratisation (MoHRE) ainsi que de la direction générale de la résidence et des affaires étrangères (GDRFA).
Bonne nouvelle pour les travailleurs autonomes candidats au Green Visa ! Ces derniers peuvent désormais s’auto-parrainer, ce qui auparavant nécessitait l’implication d’un ressortissant émirati. Ces professionnels peuvent également parrainer des parents au premier degré pour la durée de leur résidence et bénéficier d’un délai de grâce de six mois maximum si leur permis de séjour est annulé ou expiré. S’expatrier aux Émirats arabes unis et travailler en ligne est donc totalement possible !
Faire sa hijra aux Émirats arabes unis : vivre dans un pays qui offre une sécurité optimale
Déménager aux Émirats arabes unis, c’est aussi vivre dans un pays ultra-sécurisé. Selon le récent classement des villes les plus sûres fait par la plateforme Numbeo, Dubaï est la 7ᵉ ville la plus sûre au monde, Sharjah est la 6ᵉ, et Abu Dhabi la 1ʳᵉ. Ce classement honorable tient au fait que les UAE sont d’obédience musulmane. Ainsi :
- toute consommation, production, importation ou détention de stupéfiant, de toute nature, est rigoureusement interdite et sévèrement réprimée
- la consommation d’alcool n’est autorisée que pour les non-musulmans. L’alcool ne peut être vendu que par des établissements détenant une licence locale. Le taux d’alcool par litre de sang légal pour rouler dans la ville est de 0 g/L.
La sécurité optimale offerte par le pays est aussi due aux équipements modernes mis à la disposition de la police. Cette dernière effectue des patrouilles régulières, elle dispose d’une télésurveillance de pointe et d’un système efficace de reconnaissance faciale. En cas de cambriolage, de vol à l’arraché ou d’agression, le délinquant est arrêté dans les plus brefs délai. L’ordre public est une priorité absolue !

N°3 – Le Maroc : faire sa hijra dans un pays en développement et facile d’accès
Un peuple accueillant, des stations balnéaires reposantes, des sites historiques uniques et une gastronomie savoureuse. De quel pays s’agit-il ? Du Maroc bien sûr ! Faire sa hijra au Maroc est l’alternative idéale pour les musulmans de France souhaitant :
- partir vivre en terre d’Islam
- vivre dans un pays touristique et animé
- rester géographiquement près de leurs proches restés en France
Sur place, les mouhajirins ont l’embarras du choix en termes de villes où s’installer ou à visiter. Parmi les cités incontournables, on trouve entre autres :
- Marrakech : c’est la capitale touristique du pays. Elle abrite une vaste médina de 600 hectares, classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. On y trouve aussi des sites populaires comme le quartier de Guéliz, la place Jemaa el fna, le palais de la Bahia ou encore le jardin Majorelle
- Casablanca : moderne et vibrante, Casablanca est la capitale économique du Maroc. Sur place, vous pourrez prier dans la mosquée Hassan II, déguster une bonne glace sur la corniche ou faire un peu de shopping au Morocco Mall
- Rabat : c’est la capitale officielle du pays. Parmi les activités incontournables de la cité, on trouve le fait de se balader à la Kasbah des Oudayas, de contempler la tour Hassan ou encore de faire quelques achats dans les petites boutiques de la Madina.
Le Maroc : un royaume animé, où il fait bon vivre
Faire sa hijra au Maroc, vous permet de vivre dans un pays touristique, dans lequel le coût de la vie est moins élevé qu’en Europe. D’après les dernières statistiques, vivre au Maroc coûterait ainsi 59 % moins cher qu’en France. Sur un plan pratique, il est malgré tout difficile de définir un budget mensuel applicable à toute personne souhaitant faire la hijra au Maroc, car nous n’avons pas tous la même :
- composition familiale
- habitude de consommation
- vision de l’avenir.
Pour vous permettre de visualiser le budget à prévoir avant de faire la hijra au Maroc, l’équipe IFEME vous présente un rapide listing des sommes à prévoir pour chaque poste de dépenses :
- le loyer d’un F3 avoisine les 250 euros/ mois
- les courses alimentaires pour le mois varient entre 230 et 350 euros (si l’on fait abstraction des produits importés)
- l’eau et l’électricité ne dépassent pas les 50 euros/ mois
- l’Internet varie entre 20 et 30 euros / mois
- l’abonnement téléphonique oscille entre 5 et 15 euros/ mois
- le carburant est entre 0,95 et 1,37 euro/ litre
- les écoles privées coûtent entre 75 et 137 euros/ mois.
Faire sa hijra au Maroc : une opportunité unique pour les mouhajirins porteurs de projets
Le marché de l’emploi marocain est assez dynamique, au vu de la forte affluence de touristes arrivant chaque année. Malgré tout, il est à noter que sur le plan financier, le statut de salarié n’est pas des plus avantageux. Le SMIG marocain au 1ᵉʳ janvier 2023 est de 2 970 DH (soit environ 270 euros). Si vous êtes un mouhajir avec une femme et des enfants, il faudra nécessairement cumuler une activité annexe à votre poste de salarié (vente de vêtements, de parfums, de desserts, etc.) pour pouvoir vivre confortablement. Il existe aussi des offres d’emploi avec des salaires plus conséquents, mais le mouhajir devra forcément disposer d’une qualification recherchée (diplômes) ou d’une expérience acquise.
L’entrepreneuriat : le secret pour réussir sa hijra au Maroc
Pour faire la hijra au Maroc, le mieux reste sans doute de privilégier l’entrepreneuriat. Depuis février 2015, le pays reconnaît le statut d’auto-entrepreneur. Ce dernier se veut particulièrement simple et très facile d’accès pour les porteurs de projets. Pour être éligible, il faut satisfaire trois critères principaux :
- exercer seul (l’emploi de salariés n’est donc pas possible) et ne pas relever de la fonction publique
- opter pour une activité industrielle, commerciale, artisanale ou de prestation de services éligible au statut auto-entrepreneur (pensez à consulter également les activités exclues du régime AE)
- ne pas dépasser les plafonds annuels de chiffre d’affaires de 500 000 DH pour les activités industrielles, commerciales ou artisanales et 200 000 DH pour les activités relevant de la prestation de services.
Devenir auto-entrepreneur présente de nombreux avantages, comme :
- la faible imposition
- les cotisations sociales réduites
- la facilité de création et de gestion du statut
- la liberté de mouvement et d’organisation.
En tant qu’Institut de Formation En ligne aux Métiers de l’Enseignement, IFEME est le soutien idéal pour vous permettre de faire la hijra au Maroc avec un travail entre les mains. Nous proposons deux programmes pour vous aider à concrétiser votre projet de devenir enseignant ou directeur d’école. Vous bénéficiez de l’appui et des retours de professionnels enseignants cumulant plus de 129 années d’expérience. Pour en savoir plus, rendez-vous juste ICI !

N°2 – L’Algérie : faire sa hijra dans le plus grand pays d’Afrique
L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique. C’est un territoire puissant, riche par son histoire et sublime par ses paysages verdoyants, désertiques, montagneux et côtiers. Son peuple est connu pour son hospitalité, sa générosité et son sens de l’honneur. Faire la hijra en Algérie, c’est concrétiser son rêve de vivre en terre d’Islam et d’évoluer dans un monde dans lequel tout devient possible.
Les villes les plus influentes d’Algérie
Pendant votre expatriation, vous aurez l’opportunité de visiter des villes au charme indescriptible :
- Alger : c’est la capitale du pays et une ville emplie d’histoires. Sur place, vous aurez la joie de vous offrir une petite balade au Jardin d’essai du Hamma, de contempler l’architecture du Monument au Martyr, de prier à la mosquée Ketchaoua ou encore de boire un café corsé devant la Grande poste
- Oran : deuxième plus grande ville du pays, Oran est une ville portuaire qui charme ses visiteurs par son cadre espagnol et sa population animée. Parmi les lieux incontournables à découvrir, on trouve en tête de file le fort de Santa Cruz, la place du 1ᵉʳ novembre, la mosquée du Pacha ou encore le grand marché de Mdina Jdida
- Tizi Ouzou : il s’agit de la plus grande ville de Kabylie et un véritable havre de paix pour les amoureux de la nature. Les locaux sont réputés pour leur hospitalité et la beauté de leurs traditions. Une fois là-bas, vous pourrez vous offrir des excursions dans la chaîne montagneuse du Djurdjura, organiser un pique-nique dans la forêt verdoyante de Yakouren ou faire un peu de shopping au centre commercial City Center
- Constantine : c’est la troisième plus grande ville du pays et une splendeur architecturale. Surnommée « la ville des ponts suspendus », elle surprend ses visiteurs par ses maisons construites au bord de falaises. Parmi les endroits à ne pas manquer sur place, on trouve la mosquée de l’Amir Abdelkader, le pont de Sidi M’cid, le palais du Bey et le monument aux morts.
L’Algérie : zoom sur un pays en pleine croissance économique et porteurs de projets
L’Algérie s’est classée parmi les dix premières économies du continent africain, selon la récente publication du Fonds Monétaire International (FMI) et elle est aussi dans le top 20 des plus grands producteurs de pétrole au monde. Sur le plan économique, le pays est donc stable et propose aux mouhajirins de belles perspectives. Malgré tout, il est à noter que le marché de l’emploi reste régi par des règles strictes, surtout pour les mouhajirins n’ayant pas la nationalité algérienne. Le SMIC algérien est de 2 millions dzd (soit environ 130 €). Les salaires évoluent selon les secteurs d’activités. Globalement un :
- instituteur d’école générera entre 3 et 5 millions / mois (soit entre 200 et 330 €)
- ingénieur sera aux alentours de 5 et 6 millions / mois (entre 330 et 400 €)
- ouvrier / maçon pourra espérer gagner 3 millions / mois (environ 200 €).
Les salaires de base sont assez faibles, mais ils peuvent très rapidement évoluer lorsqu’on fait le choix d’entreprendre. L’Algérie fait en effet partie des pays musulmans qui favorisent le plus la création de projets et les investissements. Cette culture de l’entrepreneuriat fait partie intégrante de la société algérienne. En ciblant une activité prisée par la population, vous pouvez rapidement tripler, au minimum, le salaire moyen إن شاءالله.
L’Algérie : une terre d’accueil pour les mouhajirins avec un faible budget
En Algérie, le coût de la vie est bien moins élevé qu’en France. IFEME revient pour vous sur les principaux postes de dépenses :
- loyer : les prix varient selon les villes et les dimensions. Globalement, pour une villa, comptez entre 6 et 10 millions dzd / mois (soit entre 400 et 660 €). Pour un appartement, ce sera environ 1.5 et 2.5 millions dzd / mois (entre 100 et 160 €). Pour un niveau de villa, prévoyez entre 4 et 5 millions dzd / mois (soit entre 260 et 330 €)
- alimentaire : si l’on ne consomme pas de produits importés, le budget nourriture peut-être maîtrisé. Comptez 30 dzd pour une bouteille d’eau (entre 0,15 et 0,20 €), 10 dzd pour une baguette de pain (entre 0,05 et 0,07 €), environ 100 dzd pour un kilo de tomates (0,65 €), environ 600 dzd pour un poulet rôti entier (soit 5 euros) et 80 dzd pour un kilo de pâtes (0,60 €)
- carburant : le litre d’essence est aux alentours de 0,30 €, soit près de 85% moins cher qu’en France
- connexion et téléphone : pour avoir la wifi il faut souscrire à un abonnement chez Algérie Télécom. Comptez entre 1 600 dzd/ mois pour une connexion basique de 2 Méga et 8 000 dzd /mois pour une connexion forte de 20 Méga. Les principaux opérateurs de téléphonie mobile sont Oreedoo, Mobilis et Djezzy
- eau et électricité : pour l’électricité, comptez entre 3 et 4 millions dzd par trimestre (soit entre 200 et 260 €) et le tarif peut augmenter l’été avec l’utilisation des climatisations. Pour l’eau, prévoyez entre 1 000 et 2 000 dzd / trimestre (soit environ 7 ou 10 €).
Faire sa hijra en Algérie : vivre dans un pays où la da’wa salafiya est la plus forte dans le monde après l’Arabie Saoudite
« La Da’wa Salafiya en Algérie est la da’wa la plus forte dans le monde après l’Arabie Saoudite ». Cette formule si puissante a été prononcée par le Sheikh Souleyman Rouhayli lors d’un colloque de Savants à Jazan (Arabie Saoudite) le 09 novembre 2018. On comprend alors que l’Algérie fait partie des destinations à privilégier si l’on souhaite pratiquer sa religion pleinement. L’État, les policiers, les gens de la masse, tous portent en eux un amour naturel pour la Vérité et le respect des lois d’Allah سبحانه و تعالى. Sur place, la construction de mosquées ne faiblit pas et les savants sont nombreux par la grâce d’Allah سبحانه و تعالى, à l’instar de sheikh AbdelMadjid ibn Djoumou’a, sheikh AbdelGhani al ‘Awissat, sheikh ‘Azzedine Ramadani, sheikh Lazhar Siniqra ou encore sheikh Mohammed ibn ‘Ali Ferkous.
Faire la hijra en Algérie, c’est vivre dans une terre propice à la sérénité et au retour vers les règles fondamentales de notre belle religion. Ainsi, vous pourrez inscrire votre enfant dans l’un des nombreux centres de mémorisation du Coran ou participer aux prières du vendredi dans la mosquée Djamaâ El-Djazaïr. Cette prouesse architecturale est la plus grande mosquée d’Afrique et la troisième plus grande mosquée du monde. Son minaret est le plus haut du monde, atteignant une hauteur de 265 mètres avec une plateforme d’observation au sommet pour que les visiteurs profitent de la vue panoramique sur la baie d’Alger.

L’Arabie saoudite : le meilleur pays où faire sa hijra !
Faire la hijra en Arabie saoudite est le rêve ultime de chaque musulman. Imaginez-vous quelques secondes :
- vivre sur la terre du Prophète Mohammed ﷺ
- prier dans les mosquées de La Mecque et de Médine
- côtoyer des musulmans provenant du monde entier
- boire quotidiennement de l’eau ZemZem
- déguster de bonnes dattes Ajwa à chaque petit déjeuner.
Difficile de se laisser transporter tant ce quotidien paraît incroyable. Pourtant, cette routine, c’est bien celle vécue par de nombreux mouhajirins français. Expatriés depuis 1, 10 ou 20 ans, ces hommes et femmes ont réussi à passer le cap de quitter la France pour aller vivre à l’autre bout du monde. Bordée par la mer Rouge et le golfe Persique, l’Arabie saoudite est une région unique, précieuse et source de bienfaits pour les croyants de la Oumma. Si faire la hijra en Arabie saoudite est également votre rêve absolu, ne manquez surtout pas les éclaircissements de l’équipe IFEME !
L’Arabie saoudite : un pays ouvert à ceux qui ont une expertise
Bien qu’elle soit une terre convoitée par tous les musulmans du monde, l’Arabie saoudite demeure un territoire assez fermé lorsqu’il s’agit de s’y installer. Pour faire la hijra en Arabie saoudite, vous devrez vous soumettre à des formalités administratives qui comprennent :
- le visa : il en existe différents types, tels que le visa de travail, de résident, de mission diplomatique, de visite commerciale ou encore de travail temporaire. Les demandes de visa professionnel doivent être garanties par un répondant (« sponsor ») saoudien ou un expatrié déjà installé dans le pays
- l’iqama : c’est un permis de séjour requis pour de nombreuses démarches de la vie quotidienne. C’est souvent l’employeur de l’expatrié qui en fait la demande. Cependant, si vous vous expatriez en famille, vous serez responsable de l’iqama pour des autres membres du foyer
- l’ouverture d’un compte bancaire : pour ouvrir un compte bancaire en Arabie Saoudite, vous devrez vous munir d’une lettre de votre employeur, de votre Iqama, de votre passeport et d’un numéro de téléphone portable
En matière de logement, il est courant que la plupart des mouhajirins soient des locataires. Les tarifs des loyers varient selon la dimension de l’habitation et la ville choisie, mais globalement, il faudra compter un peu plus de 500 € / mois pour un F3 en banlieue. Côté opportunité de travail, les choses ne sont pas toujours évidentes comme on pourrait le penser. Si l’Arabie Saoudite est connue pour son industrie pétrolière, elle offre également des opportunités professionnelles dans d’autres secteurs, comme :
- la construction
- les services financiers
- l’enseignement de l’anglais.
Pour ne rien manquer des offres d’emploi sur place, les meilleurs sites restent Bayt, Edarabia, Naukrigulf, Indeed ou encore LinkedIn.
Faire sa hijra en Arabie saoudite : une société régie par la sécurité, la pudeur et l’hospitalité
À l’instar des autres pays musulmans du Golfe Persique, l’Arabie saoudite émerveille souvent ses visiteurs par son cadre sécurisant. Selon les dernières statistiques livrées par Numbeo, le pays présente un taux de criminalité extrêmement bas ! Ce résultat ne semble pas étonnant, car le pays applique la sharia et met à la disposition des citoyens une police des mœurs désignée par l’expression :
- al Muttawa (en arabe : مطاوعة)
- al Hay’ah (en arabe : هيئة).
La population locale est également réputée pour sa bienveillance et son hospitalité. Confrontés au tourisme religieux de masse depuis toujours, ces derniers parlent souvent anglais et sont compréhensifs face aux comportements des croyants étrangers. Lors de votre hijra en Arabie saoudite les occasions ne manqueront pas de découvrir des villes magnifiques.
Les villes les plus populaires d’Arabie saoudite
Parmi les villes les plus populaires, on trouve :
- Riyad : c’est la capitale et le principal centre financier du Royaume. Cela offre de nombreuses offres d’emploi, ce qui en fait une destination prisée des mouhajirins
- La Mecque : c’est la ville la plus sainte de l’Islam. Seuls les musulmans sont autorisés à y entrer afin de pratiquer un Hajj ou une Omra
- Médine : c’est la deuxième ville la plus sainte pour les musulmans. Sur place, vous aurez l’occasion de visiter des sites précieux et uniques, à l’instar du Masjid Al-Nabawi
- Djeddah : c’est la deuxième plus grande ville du pays et une richesse du patrimoine mondial de l’UNESCO, son front de mer portant sur la mer Rouge et son centre historique sont un voyage à part entière
- Dammam : surnommée la région de l’or noir, Dammam est aussi la capitale de la province de l’Est. Si vous êtes un mouhajir diplomé dans l’industrie pétrochimique, c’est la région à prioriser pour votre expatriation.
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